Historique du lycée bis
Le bâtiment actuel portant le nom de L.P le Dolmen est issu d’une longue succession de centres d’apprentissages et d’établissements d’enseignement professionnel. Après la Seconde Guerre Mondiale, l’ancêtre de notre établissement portait le nom de C.A.T. (Centre d’Apprentissage Technique) Jean Macé, du nom du fondateur de la Ligue de l’Enseignement.
Maître Alcofribas raconte : « De faict vint à Poitiers pour étudier, et proffita beaucoup : auquel lieu, voyant que les escholiers estoyent aulcunesfoys de loysir et ne savoient à quoi passer temps, il en eut compassion ; et un jour print d’un grand rocher qu’on nomme Passelourdin une roche (…) et la mist sur quatre pilliers au milieu d’un champ bien à son aise, afin que lesdictz escholiers, quand ilsz ne scauroyent aultre chose faire, passassent temps à monter sur ladicte pierre, et là à bancqueter à force flaccons, jambons et pastés, et escrire leurs noms dessus avec un couteau, et de présent, l’appelle on la Pierre Levée. Et, en mémoire de ce, n’est aujourd’huy passe aulcun en la matricule de ladicte université de Poitiers, sinon qu’il beu de la fontaine caballine de Croustelles, passe à Passelourdin et monte sur la Pierre Levée. » extrait de Pantagruel (roy des Dispodes, chap. 5
Le bâtiment actuel portant le nom de L.P le Dolmen est issu d’une longue succession de centres d’apprentissages et d’établissements d’enseignement professionnel. Après la Seconde Guerre Mondiale, l’ancêtre de notre établissement portait le nom de C.A.T. (Centre d’Apprentissage Technique) Jean Macé, du nom du fondateur de la Ligue de l’Enseignement.
Maître Alcofribas raconte : « De faict vint à Poitiers pour étudier, et proffita beaucoup : auquel lieu, voyant que les escholiers estoyent aulcunesfoys de loysir et ne savoient à quoi passer temps, il en eut compassion ; et un jour print d’un grand rocher qu’on nomme Passelourdin une roche (…) et la mist sur quatre pilliers au milieu d’un champ bien à son aise, afin que lesdictz escholiers, quand ilsz ne scauroyent aultre chose faire, passassent temps à monter sur ladicte pierre, et là à bancqueter à force flaccons, jambons et pastés, et escrire leurs noms dessus avec un couteau, et de présent, l’appelle on la Pierre Levée. Et, en mémoire de ce, n’est aujourd’huy passe aulcun en la matricule de ladicte université de Poitiers, sinon qu’il beu de la fontaine caballine de Croustelles, passe à Passelourdin et monte sur la Pierre Levée. » extrait de Pantagruel (roy des Dispodes, chap. 5
• Le bâtiment était situé près de la porte de Paris, et les jeunes filles pouvaient y suivre un enseignement en habillement, en secrétariat et en puériculture.
Une école des Beaux-Arts donnait alors sur la même cour. Le samedi était alors réservé à l’apprentissage des Arts Ménagers (lavage, repassage, ménage, etc.).
• au début des années soixante, l’établissement déménage sur de nouveaux terrains situés dans le quartier de Vaudouzil, et prend le nom de C.E.T. de jeunes filles Vaudouzil, dénomination que l’on retrouve encore aujourd’hui sur divers plans de la ville de Poitiers, comme par exemple celui fourni dans l’Almanach du facteur. Les filières demeurent les mêmes. Ce sont les bâtiments, devenus trop exigus à Jean Macé, qui se développent.
• au milieu des années 90, sur trois années, les murs trentenaires sont démolis pour donner place à l’établissement actuel, qui porte
depuis les années 70 le nom de Lycée d’Enseignement Professionnel, puis Lycée Professionnel le Dolmen. Aux trois filières d’origine ont succédé de nouvelles sections, à mesure que le lycée se masculinisait.
• le nom de notre établissement est tiré d’un monument mégalithique toujours en place à l’une des extrémités de la rue dite de la Pierre Levée. On trouve trace de celui-ci déjà chez Rabelais. Il était de coutume à l’époque du grand écrivain tourangeau de se réunir sous ce dolmen afin de festoyer joyeusement entre étudiants.